La Suisse s’est engagée, d’ici 2030, à diviser par deux ses émissions carbone par rapport à 1990. Exploiter le potentiel encore inutilisé du bois-énergie signifierait économiser 1,5 million de tonnes de CO2 de manière socialement et économiquement acceptable.
Une exploitation durable améliore la biodiversité de nos forêts et augmente leur résistance contre les intempéries et les périodes de sécheresse plus fréquentes dues au réchauffement climatique. L’économie forestière va avoir urgemment besoin d’opportunités d’écoulement supplémentaires pour le bois ces prochaines années. Sans ces débouchés, il nous sera impossible de rajeunir nos forêts et de les revigorer en y favorisant des essences plus résistantes au climat.
Le bois-énergie peut donc apporter une contribution notable à la lutte contre le réchauffement climatique tout en créant des milliers d’emplois dans les régions rurales.